Rôle de chacun des associés au sein d’UVDH

[…]  Au delà d’une gestion commune, Anita et Florence décrivent ainsi le rôle de chacun au sein d’Une Vie Des Histoires,

Florence : « nous avons demandé à Laurence de devenir responsable du projet, il fallait quelqu’un de fonceur comme elle, quelqu’un avec autant d’énergie pour prendre le projet à bras le corps. Et effectivement c’est elle la gérante, elle porte vraiment le projet.

Preciosa est parfaite à la production, elle réalise les entretiens et rédige.

Sébastien lui, il connait plein de trucs au niveau informatique, internet. Il a une compétence très utile pour développer Une Vie Des Histoires via les réseaux sociaux, ces choses là que nous connaissons un peu moins bien. Et au delà de cet aspect, son regard sur la rentabilité est important.

Anita : «Florence et moi nous sommes au développement de la méthodologie et venons en appui à la production. Ce que nous imaginons dans l’avenir c’est participer à la production et continuer à codiriger Une Vie Des Histoires bien évidemment. Mais nous poursuivons en parallèle notre activité chez Quadema que nous aimons bien.

Rôle qui est confirmé par Laurence et Preciosa,

Laurence : «dans le groupe je suis un peu le moteur je pense, quelles que soient les situations j’ai envie qu’on avance et la difficulté aujourd’hui c’est de se faire connaitre. Il faut beaucoup d’énergie, toutes les semaines je rencontre des gens à qui je parle d’Une Vie Des Histoires. J’ai été nommée gérante mais cela ne change rien à ma manière de contribuer. Ce n’est pas ça qui fait que je donne plus ou moins, mais j’apprécie qu’on m’ait fait confiance pour me nommer gérante.»

Preciosa : «dès le départ mon rôle était d’être à la production, mener les interviews et restituer le récit à l’écrit. Je ne suis pas une entrepreneuse, le budget et le commercial ce n’est pas mon truc. Avec l’expérience chez Quadema, Florence et Anita ont bien constaté que conduire des entretiens et rédiger c’était en effet dans mes cordes.»

Mais un positionnement moins évident pour Sébastien,

Sébastien : «je ne suis pas sûr d’avoir un rôle particulier, nous faisons tous avancer Une Vie Des Histoires. Souvent j’ai l’impression d’être l’empêcheur de tourner en rond avec mon coté pragmatique ! J’aime bien me faire l’avocat du diable, mais je pense que c’est important, cela permet de confronter les idées et de se poser des questions. Mais mon rôle est rien et tout, je n’ai pas un rôle attitré et en plus je ne saurais pas lequel prendre au delà de dépanner en informatique. Aujourd’hui on confronte nos idées, on partage et c’est très riche pour moi. J’ai toujours travaillé un peu seul, je n’aime pas les conflits, je les évite et travailler seul règle ce problème. Aussi travailler en équipe au sein d’Une Vie Des Histoires est très enrichissant, cela me permet de sortir de ma zone de confort et cela me fait avancer au niveau humain. Quand on est tout seul il n’y a pas besoin de se justifier, on fait ses propres choix, là cela me demande des efforts, communiquer, expliquer et ne pas en faire qu’à ma tête. C’est un mode de fonctionnement qui n’était pas le mien, cela me fait grandir finalement… et en plus je suis le seul garçon dans cette équipe !»

Fête des Pères

Des origines religieuses vers une tradition laïque…

Depuis le XVème siècle l’église catholique célèbre tous les 19 mars Saint-Joseph, le père adoptif de Jésus. En 1889, Léon XIII, surnommé le pape de la doctrine sociale, lui attribue le titre de « saint patron des pères de famille et des travailleurs ». Dès lors, le 19 mars était l’occasion pour les enfants de confectionner des cadeaux pour leurs pères ou de leur offrir des fleurs.

Aux Etats-Unis cette célébration religieuse se transforme en fête laïque grâce à l’histoire émouvante d’une jeune américaine. Regrettant qu’il n’y ait pas de journée nationale dédiée aux pères, alors qu’elle existe pour les mères, en 1909 Sonora Smart demande à la ville de Spokane d’organiser une célébration en l’honneur des pères de famille. Elle souhaite ainsi rendre hommage à son père, vétéran de la guerre de Sécession, veuf et élevant seul ses six enfants. Elle suggère de fixer cette date au 19 juin, jour de l’anniversaire de son père. Dès 1910, le 19 juin est synonyme de la fête des pères dans la ville de Spokane, Etat de Washington.

Au fil du temps d’autres villes et Etats suivent, la démarche étant appuyée par certains dirigeants dans le but de « resserrer les liens entre les pères et leurs enfants et inspirer aux pères un respect accru de leurs devoirs ». Le Président Lyndon Johnson fixe la date du « Father’s Day » au troisième dimanche de juin et en 1972 Richard Nixon proclame cet évènement national et donc officiel.

En France l’histoire est tout autre. C’est en effet un fabricant de briquets très opportuniste qui est à l’origine de la fête des pères dans notre pays. En 1949 et afin de promouvoir ses produits, il saisit l’image, traditionnelle à l’époque, du père qui fume et lance le concept d’honorer les papas un jour dans l’année en leur offrant un cadeau, et donc un briquet ! (Cela rappelle vaguement la genèse de la fête des grands-mères, souvenez-vous du slogan ou de l’un de nos précédents éditoriaux …)

Aujourd’hui nous continuons à célébrer la fête des pères, mais si en 1952 elle est définitivement instaurée en France, elle n’a jamais fait l’objet d’un décret contrairement à la fête des mères. Elle est certes inscrite au calendrier le 3ème dimanche de juin (comme aux Etats-Unis), cependant il ne s’agit pas d’une célébration officielle.

Cette fête est toutefois très populaire et incontournable, pourquoi les papas ne seraient-ils pas célébrés au même titre que les mamans ?

Mais comment leur manifester notre reconnaissance, notre amour ? Par notre présence, des mots, des gestes tendres et un cadeau symbolique. Non pas un briquet ou un ouvre bouteille, mais plutôt un bon roman policier ou de science-fiction… oui le livre c’est une bonne idée, ils adorent… mais ils ont tout lu et il est vrai que ça manque un peu de personnalisation et d’originalité.

Alors pourquoi ne pas garder cette bonne idée qu’est le livre mais sans romance, sans fiction, sans fioritures, une histoire réelle pleine d’émotions, de témoignages, de souvenirs ? A-t-il déjà lu un livre qui le raconte et dont il pourrait être l’un des auteurs ?

Un cadeau personnalisé, original et loin d’être symbolique !

Création d’Une Vie Des Histoires

[…] Après cette première rencontre, les associés réfléchissent à la façon de concrétiser le projet,

Florence : «nous avons commencé à nous réunir de manière plus ou moins régulière pour voir comment on pouvait avancer sur le projet, le mettre en place. Beaucoup de choses étaient en suspens, il fallait affiner notre offre, définir la cible, qui a pas mal bougé depuis d’ailleurs, les points techniques comme l’entretien, la retranscription du récit, …»

Laurence : «chacun partait avec quelque chose à faire, des objectifs. Sébastien avait en charge le site internet, Anita, Florence et Preciosa plutôt la méthodologie et puis moi j’étais plus la business développement, comment ancrer Une Vie Des Histoires dans une réalité business en fait.»

Anita : «nous avons mis dans le circuit notre expert comptable pour formaliser les choses et nous avons abouti à la création d’une filiale de Quadema. D’ailleurs au début ça ne s’appelait pas Une Vie Des Histoires mais Histoires de Vies. Ce nom étant pris, nous avons travaillé ensemble pour trouver un nouveau nom. Les statuts ont été rédigés et la société officiellement créée.»

Leurs réflexions les amènent par ailleurs à réaliser des pilotes avant de se lancer concrètement dans la commercialisation de leur produit,

Florence : «avant la création officielle, Preciosa a fait des pilotes, des entretiens test. Cela a permis d’ajuster le rendu, la narration, à ajuster plein de choses. Entre les réunions de groupe avec les séniors et les pilotes il ne c’était pas passé grand chose de ce coté là et, avoir l’idée c’est bien, mais il faut quand même tester les choses, les affiner. Nous avons donc affiné la technique d’entretien, le rendu aussi, nous avons tâtonné jusqu’à trouver la bonne façon de faire.»

Laurence : «il y a eu des hauts et des bas, l’expérience des pilotes était plutôt un bas d’ailleurs. Nous pensions que ce serait facile de trouver des personnes qui veuillent faire ça, mais non en fait. Nous voulions aussi nous servir des pilotes pour agrémenter notre site internet, mais ce que nous racontent les gens c’est très personnel et un souci de confidentialité s’impose, ce n’est donc pas possible. Nous nous sommes vraiment posés des questions, est-ce qu’on continue ou pas ?»

Preciosa : «dans notre esprit au départ, ce qui est complètement aberrant aujourd’hui, le schéma était le suivant : on contacte les gens qui veulent raconter une histoire, on prend rendez-vous, on va faire l’entretien avec un enregistreur à la main et les gens racontent. Nous avons donc fait les pilotes comme ça, sans filet. On se disait que les gens racontent ce qu’ils ont envie de raconter, poser des questions cela semblait envahissant. Mais bien évidemment il y a un travail préparatoire avant l’entretien, il faut savoir ce qu’ils veulent raconter, pour qui, pourquoi, jusqu’où ils souhaitent aller, c’est très important tout ça. C’est à partir de là qu’on peut construire le guide d’entretien et creuser les émotions, les sentiments. Et puis les pilotes nous ont également permis d’ajuster la restitution du récit, de donner plus d’importance au récit brut original.»