La Saint-Valentin

Les origines de la Saint-Valentin, fête des amoureux, restent quelque peu obscures et plusieurs hypothèses sont avancées. Mais certains disent que tout a commencé à l’époque de la Rome Antique.

A cette période, entre le 13 et le 15 février (fin d’année romaine), les fêtes Lupercales célèbrent Faunus Lupercus, dieu de la fécondité, des bergers et des troupeaux. L’une des célébrations consiste en un rite d’initiation dédié aux adolescents. Les jeunes gens s’adonnent à une sorte de « loterie de l’amour » en « piochant » le nom d’une jeune fille qui lui est assignée pour l’année.

En 496 le pape Gélase 1er interdit ce cérémonial qu’il juge peu respectueux pour les femmes… c’est le moins qu’on puisse en dire ! Voilà un homme précurseur et que l’on aimerait aujourd’hui rallier à certaines causes…

Ce brave pape décide alors de nommer un patron des amoureux. Il désigne Valentin et fixe le jour de sa fête au 14 février.

Mais qui est ce Valentin ? Là encore des doutes persistent, mais le Valentin associé à cette hypothèse est un prêtre mort martyrisé par les romains un jour de… 14 février ! Peut-on y voir une coïncidence avec les dates des fêtes Lupercales ?

L’empereur Claude II jugeant que les hommes mariés font de piètres soldats (ne voulant pas quitter leurs familles), décide d’abolir le mariage ! Simple et efficace! Voilà un homme pragmatique !

Valentin, sans aucun doute un prêtre courageux, incite alors les couples fiancés à le retrouver en secret afin qu’ils reçoivent sa bénédiction du mariage. Le secret finit par exploser aux yeux de l’empereur qui arrête et emprisonne l’audacieux Valentin.

En prison le prêtre se lie d’amitié avec la fille du geôlier à qui il redonne la vue… Au-delà d’être courageux, Valentin a de sacrés pouvoirs ou, plutôt, des pouvoirs sacrés !

Mais son heure arrive, l’exécution est proche. Aussi, juste avant d’être décapité, il réunit des feuilles en forme de cœur qu’il offre à la jeune fille avec un message : DE TON VALENTIN !  Message et action dont il n’imagine pas la portée au fil des siècles et ce grâce au brave pape qui fait de lui un saint : Saint-Valentin, le patron des amoureux.

L’histoire ne dit pas comment a été transmis le message, irait-on jusqu’à dire qu’il a été « écrit » ? Si tel était le cas, peut-on imaginer l’émotion de la jeune fille relisant chaque fois qu’elle le souhaite le témoignage de l’amour que lui vouait Valentin. Une preuve que la mémoire ne peut effacer, qui reste à jamais. Certes le message est court et peut facilement rester en mémoire, mais la rencontre avec l’être aimé se résume-t-elle à trois mots. Ne vaut-elle pas la peine d’être couchée sur le papier, inscrire ce moment, ancrer les émotions, les sentiments et pouvoir les revivre et les faire revivre à l’autre.

La Saint-Valentin est pour certains une occasion de renouveler sa flamme, de faire une piqûre de rappel, de se retrouver en amoureux. Le rituel étant d’offrir un cadeau pour « preuve » d’amour.

Pour d’autres il ne s’agit là que d’une fête commerciale, une fête qui peut éventuellement émouvoir les très jeunes, ou encore une fête ringarde, dépassée, refusée par les jeunes générations.

Que l’on soit pour ou contre, jeune ou moins jeune, qui ne serait pas touché, le jour de la Saint-Valentin ou à une autre occasion d’ailleurs, de lire son histoire d’amour racontée par l’être aimé ?

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