Création d’Une Vie Des Histoires

[…] Après cette première rencontre, les associés réfléchissent à la façon de concrétiser le projet,

Florence : «nous avons commencé à nous réunir de manière plus ou moins régulière pour voir comment on pouvait avancer sur le projet, le mettre en place. Beaucoup de choses étaient en suspens, il fallait affiner notre offre, définir la cible, qui a pas mal bougé depuis d’ailleurs, les points techniques comme l’entretien, la retranscription du récit, …»

Laurence : «chacun partait avec quelque chose à faire, des objectifs. Sébastien avait en charge le site internet, Anita, Florence et Preciosa plutôt la méthodologie et puis moi j’étais plus la business développement, comment ancrer Une Vie Des Histoires dans une réalité business en fait.»

Anita : «nous avons mis dans le circuit notre expert comptable pour formaliser les choses et nous avons abouti à la création d’une filiale de Quadema. D’ailleurs au début ça ne s’appelait pas Une Vie Des Histoires mais Histoires de Vies. Ce nom étant pris, nous avons travaillé ensemble pour trouver un nouveau nom. Les statuts ont été rédigés et la société officiellement créée.»

Leurs réflexions les amènent par ailleurs à réaliser des pilotes avant de se lancer concrètement dans la commercialisation de leur produit,

Florence : «avant la création officielle, Preciosa a fait des pilotes, des entretiens test. Cela a permis d’ajuster le rendu, la narration, à ajuster plein de choses. Entre les réunions de groupe avec les séniors et les pilotes il ne c’était pas passé grand chose de ce coté là et, avoir l’idée c’est bien, mais il faut quand même tester les choses, les affiner. Nous avons donc affiné la technique d’entretien, le rendu aussi, nous avons tâtonné jusqu’à trouver la bonne façon de faire.»

Laurence : «il y a eu des hauts et des bas, l’expérience des pilotes était plutôt un bas d’ailleurs. Nous pensions que ce serait facile de trouver des personnes qui veuillent faire ça, mais non en fait. Nous voulions aussi nous servir des pilotes pour agrémenter notre site internet, mais ce que nous racontent les gens c’est très personnel et un souci de confidentialité s’impose, ce n’est donc pas possible. Nous nous sommes vraiment posés des questions, est-ce qu’on continue ou pas ?»

Preciosa : «dans notre esprit au départ, ce qui est complètement aberrant aujourd’hui, le schéma était le suivant : on contacte les gens qui veulent raconter une histoire, on prend rendez-vous, on va faire l’entretien avec un enregistreur à la main et les gens racontent. Nous avons donc fait les pilotes comme ça, sans filet. On se disait que les gens racontent ce qu’ils ont envie de raconter, poser des questions cela semblait envahissant. Mais bien évidemment il y a un travail préparatoire avant l’entretien, il faut savoir ce qu’ils veulent raconter, pour qui, pourquoi, jusqu’où ils souhaitent aller, c’est très important tout ça. C’est à partir de là qu’on peut construire le guide d’entretien et creuser les émotions, les sentiments. Et puis les pilotes nous ont également permis d’ajuster la restitution du récit, de donner plus d’importance au récit brut original.»

 

 

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